Métier
Tours2Mains a envie de faire reconnaître la profession et s’engage à fournir des prestations de qualité et à travailler dans le respect du code de déontologie de l’A.F.I.L.S.
Fidélité
L’interprète est tenu de restituer le message le plus fidèlement possible dans ce qu’il estime être l’intention du locuteur original.
Neutralité
L’interprète ne peut intervenir dans les échanges et ne peut être pris à partie dans la discussion. Ses opinions ne doivent pas transparaître dans son interprétation.
Secret professionnel
L’interprète est tenu au secret professionnel total et absolu comme défini par les articles 226-13 et 226-14 du nouveau code pénal dans l’exercice de sa profession à l’occasion d’entretiens, de réunions ou de conférences non publiques. L’interprète s’interdit toute exploitation personnelle d’une quelconque information confidentielle.
Formation
Tous les interprètes de Tours2Mains sont diplômés d’un Master et s’inscrivent dans une démarche de formation continue sur des thématiques diverses afin de répondre au mieux à vos attentes.
Notre équipe travaille régulièrement avec un traducteur en LSF/consultant en traduction LSF diplômé.
Stagiaire
Tours2Mains s’engage dans la formation des étudiants en Master Interprétariat Français-Langue des Signes Française. Elle accueille donc chaque année des étudiants soumis à notre déontologie et souhaitant exercer plus tard notre métier. Vous serez toujours prévenu de la présence d’un stagiaire et nous espérons que vous leur réserverez un bon accueil.
Vous êtes étudiant(e), vous pouvez nous contacter par mail :
« Un interprète agit comme un intermédiaire entre deux groupes qui, par leur langue et leur culture, ne peuvent se comprendre sans lui. Son rôle est donc de permettre les échanges de pensées, en transmettant dans une langue, un message prononcé dans une autre, rien de moins.
C’est ici qu’il diffère de « l’âme charitable » qui prête son concours à une situation où les intervenants se comprennent mal, rien de plus. C’est ici qu’il se distingue du travailleur social qui doit personnellement intervenir dans les problèmes des sourds, tenter d’y remédier, entreprendre les démarches, donc agir à leur place. Tandis que l’interprète n’agit que sur la forme de la relation, laissant aux personnes concernées le soin de régler leur problème. »
Benoît Kremer, Interprète de conférence, membre de l’Association Internationale des Interprètes de Conférence (AIIC), 1987